Quelque part en Azeroth...
Un elfe de la nuit est assis en hauteur sur une vieille ruine elfique sortant de l'eau, aux pertes de la falfarren ouest en Orneval. Une ancienne construction constituée de six piliers reliés entre eux en leur sommet par un cercle de pierre gravé. Seul trois piliers sont encore debout, et deux seulement encore relié, tout le reste est dans l'eau quelques mètres en dessous, à moitié enterré dans le lit de la rivière, recouvert de mousse. Les pieds de l'elfe pendent dans le vide, au dessus d'une rivière qui en ce point pénètre la terre pour devenir souterraine.
Tout autour de l'elfe, la nature, des crapauds, des loups, des arbres immenses. Il est là, les cheveux d'un vert chlorophylle, la peau violacée, vêtu d'une armure de cuir, sur une épaulette une pointe de pierre semble avoir émergée vers le ciel, à sa gauche un beau bâton bien travaillé est posé à même la pierre. Ce dernier est fait de bois, avec une lanière de cuir bleu enroulée à l'endroit du placement des mains. A une extrémité un pic entouré de quatre scarabées, à l'autre un unique scarabée duquel sort des pattes arrières et deux sorte de lame en forme d'aile recourbée vers l'avant ; entre les pattes une sorte de pierre jaune brille magiquement, et au bout des lames le même genre de pierre mais bien plus grosse et lumineuse. A la droite de l'individu une grosse sacoche remplie de parchemins enroulés et cachetés, il termine ce qui semble être le dernier parchemin en signant "Origine Xaryäl, votre humble frère et ami!".
Xaryäl enroule le dernier parchemin et y appose le cachet des coeurs vaillants, deux épées croisées. Il le place avec les autres et ferme le sac. Une lanière cousue lui permettra de le tenir. Il attrape son bâton d'une main ferme et décidée, se lève, place le bâton dans son dos où deux lanières magiques s'agrippent d'elles même à l'objet. Il ne lui reste plus qu'a prendre le sac, ce qu'il fait sans tarder. il porte la lanière à sa bouche et la serre entre ses dents. A ce moment il semble disparaitre instantanément pour laisser place à un grand oiseau violet en armure de cuir battant des ailes avec élégance dans l'air, un sac dans le bec. La rapidité de ce sortilège soulève un nuage de poussière du sol de pierre sur lequel il était encore avant de se transformer. Xaryäl s'élève jusqu'à dépasser les cimes des arbres avoisinant. Puis il s'en va à une vitesse vertigineuse livrer ses parchemins...
...Quelques heures plus tard il a repéré le premier destinataire au sol, il s'élève donc très haut dans le ciel, passe en forme d'elfe très habilement et se met à tomber en chute libre, il attrape vite son sac, en sort un parchemin, le lâche, remet le sac en bouche, et repasse en rapace. L'oiseau fond sur le parchemin, l'attrape en vol dans ses serres avant de piquer sur le destinataire, il lâche le courrier, et repart avec célérité un sac dans le bec vers le prochain destinataire.